Les mathématiques, en principe, tiennent compte de la quantité et non de la qualité, laquelle est moins mesurable. Et si on introduisait la notion de la qualité et de la valeur émotionnelle aux mathématiques?
La réalité de l’homme n’est pas uniquement quantitative mais également qualitative. Aussi, on ne fonctionne pas uniquement avec la raison mais également avec les émotions, appréciables qualitativement plutôt que quantitativement . (Passion, enthousiasme, volonté, folie, impuissance…)
Si l’on admet les chiffres comme représentant des quantités uniquement, on a comme d’habitude des équations valables :



Si au contraire on suppose que les chiffres représentent aussi une qualité, (une pomme n’est pas pareille avec une autre pomme, ou un homme avec un autre home etc.) on ne peut plus dire

mais

Si le (0) représente rien, 0 = rien. Si le (0) représente par exemple une convention, (ça veut dire pas une réalité mais un commun accord) on a : 0 = convention. Et comme chaque convention peut être différente on a :

(Le "vide" qui structure la conception philosophique du monde japonais par exemple, n’est pas égal à zéro).
Si la convention est le (0) et le réel est le (1), il peut y arriver que si l'on cumule des conventions, au bout d’un moment on a une réalité. Par exemple, si le (0) représente une rumeur ; la rumeur peut se transformer en réalité par ses éventuelles conséquences…
Les rumeurs, les idéologies, les religions, etc. utilisent ce type de preuve par cumulation. (Si l'on est nombreux à croire à quelque chose, cette chose devient réelle. "Calomniez, calomniez, à la fin il en restera quelque chose" disait Goebbels !)
Si l’on admet un système dans lequel les chiffres ne représentent pas seulement une quantité, mais également une qualité nous avons les équations suivantes :

Principe de l'émergence. Par contre, le contraire n’est pas valable ou il n’est pas valable de la même façon. Une réalité qui s’est produite et a pris chaire et os, il n’est plus possible de la nier.

Nous avons donc :





etc.
Une unité n’est pas forcement égale à une autre unité :

L’addition de deux unités ne donne pas forcement 2 :


car




En tant que qualité (incluant la valeur émotionnelle évoquée et symbolisée par la forme), cette équation n’est pas valable.
On a plutôt :

De même :

En tant que qualité, l’équation n’est pas valable non plus, mais il faut dire :

Nous avons :

De la même façon dans la multiplication :

Car si :


et

et

etc.
En tant que qualité l’équation 1x1=1 n’est pas valable.
Nous avons donc :

etc.
De la même façon la division peut devenir impossible :
Diviser un homme en 2, ne donne pas 2 demi hommes de la même qualité qu’auparavant, mais 2 demi cadavres + 0 pensée +0 vie, +0 sentiments etc. constituants pourtant de l’entité "homme" précédente.
Etc.
Qu’est-ce qu’est le 1 enthousiaste, quand il multiplie un autre ?
Est-il le même avec le 1 fatigué ?...